Que savez-vous sur la boxe?

Le combat est divisé en intervalles de temps, les rounds (trois minutes), séparés par une minute de repos annoncée par une cloche où le pugiliste pourra être conseillé et soigné au besoin.

L’homme de coin est celui qui conseille le boxeur sur le ring.

Le knockout technique ou TKO (pour "technical knockout") est décidé par l’arbitre quand un des adversaires est blessé et est incapable de continuer le combat ou quand il décide d’abandonner le combat pour une raison quelconque.

Un boxeur a 10 secondes pour se relever.

Trois knockouts suffisent à obtenir un TKO.

C’était la spécialité de la star précoce Mike Tyson, qui officiait chez les poids lourds en ne mesurant que 178 centimètres. En boxe, la longueur des bras peut vite devenir un avantage pour garder l’adversaire à distance tout en lui assénant quelques coups (petits coups vifs et faibles donnés avec le bras avant et destinés à préparer un plus gros coup) bien placés. Pour l’athlète en face, la technique consiste à " casser la distance " en pénétrant dans sa garde afin de l’accrocher pour souffler quelques secondes.

Tout le monde se souvient de ce dialogue culte et d’une rare finesse entre Rocky Balboa et son coach alors que l’étalon italien se fait laminer par la brute épaisse Ivan Drago dans le quatrième volet. La technique conseillée par le coach ? " Cogne-le au cœur ". Plus précisément : lui cisailler les jambes en concentrant la majorité de ses coups dans la partie abdominale, les côtes et le foie. Un " travail au corps " radical pour transformer les jambes de son adversaire en coton.

Non, il ne s’agit pas d’un boxeur doté d’une prothèse aux bras, " boxer en fausse patte " signifie avoir une posture inverse pour déstabiliser l’adversaire. Explication : un droitier se positionnera traditionnellement avec le bras et la jambe gauche en avant. Dans le cas d’une " fausse patte ", c’est l’inverse. Le temps de comprendre l’entourloupe, et BIM !, l’adversaire est déjà au tapis.

Malgré une pluie de coups portés au visage, le boxeur ne bouge pas d’un centimètre. Rien... Pas un genou à terre ou un quelconque signe dévoilant qu’il est sur le point de lâcher prise. Il encaisse les chocs sans sourciller. Pire encore pour son opposant, il n’hésite pas à lancer à son tour quelques attaques. Plus de doute possible, ce boxeur " a un sacré menton " ! Ou une mâchoire en béton armé, au choix.

Si on ne devait choisir qu’un seul adepte de cette technique, ce serait sans conteste Mohammed Ali. Le boxeur, agile dans ses déplacements, était réputé pour ses esquives spectaculaires et sa facilité à tourner autour de ses adversaires, jusqu’à leur épuisement total. Un jeu de jambes devenu légendaire qui ressemble fortement à des pas de danse.

Dans une certaine mesure, d’ailleurs, il peut être plus proche de jeter le gant, si l’on parle du premier qui jette son chapeau sur le ring. Quoiqu’il soit maintenant utilisé principalement comme un équivalent de "se porter candidat", on pourrait, si l’on souhaite conserver la métaphore, dire "monter sur le ring" ou "entrer dans l’arène".

L’Écossais John Sholto Douglas, 9e Marquis de Queensberry, contribua en effet de par sa notoriété à les diffuser à travers le Royaume-Uni puis au reste du monde dès 1867. Elles entreront en vigueur en 1891.

Employée dans le langage familier, l’expression utilise une image, celle du dessous de la ceinture, sous-entendu, la partie du corps où se trouvent les attributs sexuels, sensibles à la douleur. L’expression renvoie donc l’idée de porter un coup bas à quelqu’un, de l’atteindre en utilisant des moyens déloyaux.

Avant la serviette, l’éponge. Cela vient du monde de la boxe, où l’entraîneur peut jeter son éponge au milieu du ring pour demander l’arrêt du combat à la place de son boxeur.

Ah non pas poids poule. Il existe 17 catégories en tout.

Poids lourds légers (en anglais : cruiserweight). En boxe anglaise professionnelle, elle concerne les athlètes pesant entre 79,378 kg (175 livres) et 90,719 kg (200 livres).

Il est préférable d’être plus lourd que l’autre. Tout combattant a donc tendance à se situer tout près de la limite supérieure de sa catégorie. Ce qui l’oblige à un contrôle très strict de son alimentation, car le moindre écart peut le placer soit hors de sa catégorie, soit en infériorité par rapport à son adversaire. Pour les poids lourds, il n’y a pas de limite.

C’est vrai. Avant 1921, les champions du monde étaient reconnus en tant que tels par le public sans qu’il y ait d’organismes particuliers pour gérer l’attribution de ce titre.

"Unforgivable Blackness: The Rise and Fall of Jack Johnson" est un film documentaire par le réalisateur américain Ken Burns. Il est basé sur la biographie éponyme de Geoffrey C. Ward (2004), du premier champion du monde de boxe afro-américain Jack Johnson.

Joe Louis ne compte que trois défaites au cours de sa carrière. La première eut lieu le 6 juin 1936 face à l’Allemand Max Schmeling par knockout à la 12e reprise. La revanche entre Louis et Schmeling se tint le 22 juin 1938, et le Bombardier brun imposa sa loi à l’icône du régime nazi (qui devint plus tard son ami, payant d’ailleurs plusieurs de ses opérations et participant aussi à ses frais d’enterrement).

"The Rumble in the Jungle" (littéralement : Le combat dans la jungle) est le combat opposant Mohamed Ali et George Foreman pour le titre de champion du monde des poids-lourds de boxe anglaise.

Né sous le nom de Cassius Marcellus Clay, Jr., il le change en Mohamed Ali à l’âge de 22 ans après avoir rejoint la Nation de l’Islam en 1965 au moment de sa conversion à l’islam.

Nicola Adams est une boxeuse britannique née le 26 octobre 1982 à Leeds. Championne olympique aux Jeux de Londres en 2012, sa carrière amateur est également marquée par un titre de championne d’Europe à Rotterdam en 2011 dans la catégorie poids mouches.

À eux quatre, ils constituent "The Fabulous Four". Ils dominèrent les catégories mi-lourds/légers durant les années 1980. Sugar Ray Leonard a emprunté le nom de Sugar à Sugar Ray Robinson.

Giovanni dit Nino Benvenuti est un boxeur italien né le 26 avril 1938 à Isola, alors en Italie, actuellement en Slovénie. Nino Benvenuti conserve ses ceintures jusqu’au 7 novembre 1970, date à laquelle il est détrôné par l’Argentin Carlos Monzón.

Rafael Torres est le dernier de la liste.

Le magazine The Ring (1922) a maintenu une liste de champions du monde de boxe dans chaque catégorie de poids depuis sa fondation en 1922 jusqu’en 1990, et de nouveau depuis 2002. Le champion reçoit également une ceinture. "Ring Magazine" délivre aussi la prestigieuse récompense du Boxeur de l’année.

Oscar de la Hoya, surnommé le Golden Boy, est un boxeur américain né le 4 février 1973 à Los Angeles. Médaillé d’or aux Jeux olympiques de Barcelone, il est le premier boxeur de l’histoire à être devenu champion du monde dans six catégories de poids différentes reconnues par les 4 principales fédérations internationales.

Il s’agit de la plus petite catégorie, le poids paille.

Hemingway est un représentant de la génération perdue. C’est une expression qu’il utilise dans "Le soleil se lève aussi" inventée par Gertrude Stein pour parler d’Ezra Pound, T. S. Eliot durant la période de Paris est une fête.

Foreman a notamment été champion olympique en 1968 et champion du monde professionnel WBA et WBC de 1973 à 1974, avant de perdre son titre contre Mohamed Ali lors d’un combat mythique à Kinshasa au Zaïre.

En dehors de la boxe, Pacquiao est ponctuellement acteur et chanteur. Entraîné par Freddie Roach, il est, avec Oscar de la Hoya, l’un des deux seuls boxeurs de l’histoire à avoir détenu des titres mondiaux majeurs (WBA, WBC, IBF ou WBO) dans 6 catégories différentes des poids mouches.

Holly Holm s’empare du titre de championne des poids coqs de l’Ultimate Fighting Championship en détrônant Ronda Rousey puis le perd dès sa première défense en mars 2016 face à Miesha Tate.

Raging Bull retrace les moments forts de la carrière flamboyante de Jake La Motta. Il était champion de boxe des poids moyens. Issu d’un milieu modeste, il fut le héros de combats mythique.

"Raging Bull" avec Robert DeNiro remporte l’oscar du meilleur acteur. Cette année-là, c’est "Ordinary People" qui remporte Best Picture.